La nature, les amitiés et le  partage.

Habitante du quartier depuis 20 ans, elle était à la recherche d'un contact avec la nature. Et le jardin a croisé mon chemin.

A travers le jardinage, elle a  pu trouver des personnes avec des centres d'intérêts communs .Elle y a créé de nouvelles amitiés.

Le sens du partage est important à travers les projets du jardin partagé : rencontres avec les passants ,et  les adhérents de notre Association.

La nature lui semble indispensable à la vie d'autant plus dans nos grandes villes.

Le partage ; la découverte ; les amitiés

Habitante du quartier, rue de Rémusat, Marie rejoint le jardin partagé en 2018. Jeune, elle habitait à Suresnes et aimait aller cueillir les cerises dans le jardin de M. Barthelemy. 

Pour faire revenir les arbres fruitiers en ville, en hommage aux anciennes vignes du parc Sainte-Perine du 19eme siècle, elle incite les adhérents à la plantation de vignes au jardin. Marie aime venir pour retrouver les jardiniers amateurs le mercredi matin et partager entre deux plantations et entretiens des parcelles, son goût pour l’anthropologie, l’écriture et ces doux poèmes, que son père lui a transmis dans son héritage culturel. 

Extrait du Poème Vents, l-1, Saint-John Perse

« … comme un grand arbre sous ses hardes et ses haillons de l’autre hiver, portant livrée de l’année morte;

Comme un grand arbre tressaillant dans ses crécelles de bois mort et ses corolles de terre cuite –

Très grand arbre mendiant qui a fripé son patrimoine, face brûlée d’amour et de violence où le désir encore va chanter…. »

La biodiversité urbaine ; la connexion ; l’engagement

Habitante du quartier, rue Boileau, Sandrine rejoint le jardin partagé en 2018. Bretonne, elle se souvient de son enfance au potager de sa grand-mère et souhaite transmettre ses valeurs de la terre à ses proches et aux enfants du quartier. Elle a le sens du service et s’engage en développant pour le jardin des ateliers nature avec les enfants du quartier via le centre de loisirs, les écoles et les familles en direct. 

Sandrine pense que la culture potagère en ville procure un bien-être pour la santé et aide à s’approprier son lieu de vie avec une création de lien avec les autres. Elle aime cette ville relationnelle dans un esprit village pour tous que le jardin offre.

Les échanges ; le souvenir de mon enfance ; l’ouverture à la vie du quartier

Habitante du quartier, près du métro Jasmin Michèle rejoint le jardin partagé en 2017, à sa création. Michèle aime particulièrement aller au jardin en 20 min avec une belle promenade en descente.

Ancienne professeur de Mathématiques depuis 15 ans maintenant, Michèle cherchait du lien avec les habitants et elle s’est intéressée aux jardins ouvriers, partagés. C’est lors d’une réunion des associations qu’elle découvre le jardin partagé de Sainte-Perine et y adhère. Michèle est très motivée depuis le début car cela lui rappelait son enfance et s’intègre très vite dans la vie associative du jardin. Elle aime l’intergénérationnel et la diversité culturelle des adhérents qui l’ouvre sur la vie de quartier. 

Couleur, senteur, écoute.

En retraite depuis juin 2019, Marie Odile habite la même résidence que Marie qui lui parle du jardin. En janvier 2020 , elle se sent prête à aller vers les rencontres pour occuper ses journées et changer son quotidien. Elle rencontre Oumou et rejoint le Jardin Partagé.

Elle aime bien voir les fleurs pousser. Sa maman, ses grands-parents et sa sœur avaient un potager. Elle n'en gardera pas un souvenir fou car elle devait désherber l'été,  ce qui l'a éloignée de la culture potagère.

Finalement Marie l'a convaincue " Plus tu t'intéresses plus tu intéresses". Elle aime plutôt les fleurs de toutes les couleurs et se plaît à entretenir et couper à tâtons. Sa bulle d'oxygène, c'est le dimanche après-midi où elle va piocher la terre pour exprimer ses idées. Elle aime le contact avec les autres: écoute les enfants dans les allées. Avec son mari ,qui l'accompagne, ce rituel lui fait du bien.

La sérénité ; la vie ; l’amour

Habitante du quartier et originaire de Corée du Sud, Yujin traverse tous les jours le parc Sainte- Perine pour se rendre à son travail.

Après avoir hésité avec son emploi du temps ; Yujin se décide à adhérer en 2019 à l’approche de la retraite car elle a très envie de planter du Sésame autre part que sur son balcon. 

Son but est de créer du contact en venant au jardin car pour elle, Paris 16 est cloisonné et le lien avec la terre et les personnes du jardin est un bon moyen de partager. Elle aime cultiver au potager et cela lui procure un bien être d’observer, le beau de manière générale.

L’amitié ; la nature ; la fierté

Habitante du quartier, elle rejoint le jardin en 2020. Elle est particulièrement fière de participer à un jardin admiré par les promeneurs du jardin et de faire partie de ce lieu de contact avec les jardiniers de la ville de Paris qui apprécie notre jardin aussi.

Elle consacre sa vie aux autres avec son métier d’éducatrice et propose encore lors de nos fêtes du jardin des activités ludiques et créatives pour les enfants autour de la nature. Isabelle aime les choses simples et les contacts avec les adhérents du jardin. Elle participe toujours avec entrain à l’entretien des parcelles et au développement de la culture potagère.

L’échange ; l’observation ; le respect de la nature

Habitante du quartier et originaire Portugal, Maria avait l’habitude de jardiner au Portugal. 

Quand elle arrive à Paris, elle cherche du lien et rejoint alors le jardin partagé. Elle observe dans un premier temps les pratiques qui lui semblent différentes de son pays natal et petit à petit, Maria participe et partage ses façons de cultiver la terre. Elle est soucieuse du respect de la nature et de voir par exemple les cucurbitacées grossir. Elle encourage les promeneurs à respecter les plantations de ce jardin ouvert et de ne pas les arracher afin que chacun puisse observer la nature.

Lien ,Partage et Bien être 

Habitante du quartier, rue du général Niox .

Pour Oumou, le jardin est le meilleur moyen pour créer du lien  avec la nature et les gens, de partager des connaissances et plaisirs,

et c'est un véritable bol d'air pour le Bien être.

Elle donc est  à l'initiative de la création de ce jardin en 2017

via l'association Nour,  don elle a été la présidente fondatrice.

Elle aime le contact avec les gens, la nature et contribuer à la vie de son quartier et d'être tout simplement utile aux autres.

Pour elle  c'est important .

Elle est originaire de la Mauritanie , née dans un petit village autour de la nature.

Quand elle est arrivée à Paris,  le contact direct avec la nature lui a  manqué.

 Elle est donc très contente et fière d'avoir concrétisé ce beau projet tant apprécié par les élus et les habitants du quartier et qui lui a permis de rencontrer et de tisser de liens forts avec cette belle équipe sympathique des habitants de son quartier.

Les amis, la première fleur , un réconfort.

La plénitude, l'observation, le partage

Habitante du quartier depuis 10 ans, Anne cherchait un jardin pour se ressourcer, un petit havre de paix où se retrouver, après une journée de travail,

Son papa était jardinier, et elle a toujours vécu au contact de la nature et au rythme des saisons, étant enfant.

Elle a  trouvé sur Internet les coordonnées de l'association des jardins de Nour, et y a rencontré Oumou qui l'a informée qu'une parcelle venait de se libérer. Elle n'a pas hésité une seconde !

Elle apprécie énormément les rencontres simples avec les autres membres de l'association, les échanges autour de ce que les adhérents vivent dans ce jardin. C'est la terre qui nous relie..